L’histoire: Des montagnes de l’Asie centrale aux déserts d’Egypte, des rues de Paris au pôle Nord, les agents de l’équipe d’élite connue sous le nom de G.I. Joe mènent une lutte acharnée contre un ennemi redoutable. Disposant des toutes dernières technologies en matière de renseignement et de matériel militaire, ils combattent le puissant marchand d’armes Destro et la mystérieuse organisation terroriste nommée Cobra, qui cherchent à plonger le monde dans le chaos…
Les G.I. Joe en action, ça donne du bon spectacle! On ne s’ennuie pas une seconde dans ce film. Rien de bien philosophique mais ce n’est pas vraiment le but, n’est-ce pas? Une bonne musique, une bonne intrigue, de bonnes scènes d’action, de bons personnages et de bons effets spéciaux. Que demander de plus? Les deux heures que dure le film passent à toute allure. Il est bête et méchant avec des "bad guys" et des "good guys". Le fait qu’une des scènes principales se passe à Paris ne va pas non plus à l’encontre de l’appréciation du film. En effet, la course poursuite dans notre chère capitale est excellente: des voitures qui volent de partout tout en prenant le temps de nous montrer tout bonnement la Tour Eiffel, la Madeleine, la cathédrale de Notre-Dame de Paris avec les quais, l’arc de Triomphe avec les Champs-Élysées: un vrai guide touristique ce Stephen Sommers.
Rappelons tout de même que le réalisateur est à l’origine de la saga de La Momie. Bien que comme beaucoup de saga seul le premier opus est ancré dans ma mémoire, cela prouve que Stephen Sommers est un habitué des films d’action et cela se voit. Il donne de plus les rôles des différents G.I. Joe et de leurs adversaires à un casting jeune et prometteur dont Channing Tatum (Sexy Dance, Public Enemies), Sienna Miller (Irrésistible Alfie, Factory Girl – Portrait d’une muse) et Rachel Nichols (Alias, 2ème sous-sol). Les combinaisons en latex leur vont comme un gant et ont du être d’une inconfortabilité extrême :p. Mais c’est le dur métier d’acteur dans un film avec ce genre de costumes. À noter une superbe sène avec Storm Shadow et Snake Eyes dans leur jeunesse qui se battent dans une cuisine. Et l’histoire entre les deux personnages aussi n’est pas sans intérêt: deux frères d’adoption qui s’opposent lorsqu’un des deux trahit leur maître, classique!
En charge de la musique on retrouve un certain Alan Silvestri qui n’en est pas à son premier coup d’essai. Il débute sa carrière en 1972 avec la musique de The Doberman Gang et compte dans sa filmographie des monuments tels que la saga Retour vers le Futur et Forrest Gump! Dans G.I. Joe – Le réveil du Cobra, Alan Silvestri réussit parfaitement l’accompagnement des scènes d’action et contribue largement au bon rythme du film. G.I. Joe – Le réveil du cobra est vraiment un excellent divertissement. On a du mal à imaginer que ce n’était que des jouets à l’origine. Allez-y sans préjugés, Stephen Sommers a réussi à donner une vie et une histoire à ses personnages. Les producteurs ont tellement confiance dans la franchise qu’ils avaient confirmé la production d’un deuxième opus avant même la sortie en salle du premier. Si c’est pas de la certitude qu’il réussit au moins à divertir ça!