assassins creed

Assassin’s Creed de Justin Kurzel en deux mots: Scénaristiquement confusant.

Assassin’s Creed de Justin Kurzel en deux mots: Scénaristiquement confusant.

Assassin's Creed

Synopsis

Grâce à une technologie révolutionnaire qui libère la mémoire génétique, Callum Lynch revit les aventures de son ancêtre Aguilar, dans l’Espagne du XVe siècle. Alors que Callum découvre qu’il est issu d’une mystérieuse société secrète, les Assassins, il va assimiler les compétences dont il aura besoin pour affronter, dans le temps présent, une autre redoutable organisation : l’Ordre des Templiers.

Un scénario sans intelligence

Ok, soyons honnêtes, ce n’est pas vraiment ce qu’on demande à un film issu d’un jeu vidéo mais un peu de nuance et d’intelligence dans le scénario n’auraient pas fait de mal. Certaines lignes de dialogues n’ont absolument aucun sens notamment la dernière phrase du film prononcé par Charlotte Rampling. J’avoue ne pas connaître le jeu vidéo et c’est peut-être le genre de phrases qui s’explique au fur et à mesure des quêtes du jeu mais dans le film, ou bien j’ai raté tout une partie du film ou bien elle tombe comme un cheveu dans la soupe. Et si ce n’était que ces quelques phrases incompréhensibles mais le scénario en entier n’est pas très fin: le bien vs. le mal, l’hésitation du héros à passer du « côté obscur », la quête du Saint Graal aka la pomme d’Eden, tout est manipulé de telle sorte qu’il n’y a pas de place pour les protagonistes. Le film est un jeu de marionnettes magnifiquement représenté par la machine Animus: pas de choix, pas d’options possibles à part dans les 5 dernières minutes du film si l’on occulte le fait qu’il n’y a pas de surprise à ce dénouement.

Visuellement adéquate

Ce qui sauve un peu le film c’est la réalisation qui, elle, est à la hauteur – mis à part les plans incessants sur l’aigle: on a compris que c’était son emblème! Les scènes dans le passé mélangées au présent sont impressionnantes visuellement. Les mouvements de caméra et de l’acteur Michael Fassbender sont synchrones et donnent au film une dimension chorégraphique plaisante. Plus j’y pense et plus je me dis que le film plaira à ceux qui sont déjà familiers de cet univers et qui ne découvriront pas comme moi ce personnage avec le film. J’ai été déçu mais peut-être est-ce par manque de connaissance.

Bien joué sur la musique de générique de fin

La bonne surprise du film est lorsque ce dernier se termine et que le son de Young Fathers retentit dans le générique de fin. Un groupe encore pas trop connu dans l’hexagone vu la vingtaine de personnes que nous étions à leur concert au Plan à Ris Orangis l’année dernière et que certains ont pu voir en première partie de Massive Attaque en début d’année. Alors bizarrement, j’ai plus envie de parler de ce groupe et de leur musique entre le tribal et le hip hop que d’Assassin’s Creed. Un film de fans pour les fans.

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