L’histoire: Sam & Grace sont les parents de deux petites filles. Sam est envoyé par l’ONU en mission à l’étranger juste après que son frère Tommy soit sorti de prison. Lorsque Sam est porté disparu et présumé mort, Tommy et Grace se rapprochent contre toute attente. C’est alors que Sam revient du front…
Brothers fait partie de ces films dont on a juste besoin de voir la bande-annonce et malheureusement pour moi, j’ai vu la bande-annonce du film avant de la voir. En effet, tous les personnages sont beaucoup trop simplistes et sans aucune surprise. On tombe dans le constant mélodrame qui énerve plus qu’autre chose. Il m’a d’ailleurs fait penser dans le genre à Like Dandelion Dust que j’ai vu au Festival de Deauville 2009 et qui comme Brothers contient une scène assez poignante mais qui ne peut pas justifier à elle seule tout le film!
Les scènes sont toutes teintées de la même mélancolie et même lorsque les personnages sont censés se reconstruire on ne le ressent pas du tout. Avec cette réalisation, l’alchimie entre Natalie Portman et Jake Gyllenhaal est donc d’un gris monocolore. Et même avec leur talent respectif, ils ne peuvent pas sortir de ce marasme mélancolique. Ajouté à cela, un Tobey Maguire complètement dépassé par le personnage et donc pas du tout crédible. Comme quoi, il ne faut pas toujours se fier au casting. Ce n’est pas parce qu’on aime le travail de certains acteurs séparément qu’ils feront des merveilles ensemble.
J’en oublierai presque de parler du sujet du film… Les soldats américain partis en guerre. Un sujet d’ors et déjà tire larme sans même avoir besoin d’exagérer les faits. Franchement, sur le même sujet, préférez The Messenger (vu également à Deauville sans date de sortie pour le moment). Passez votre chemin si vous avez déjà vu la bande-annonce car vous n’aurez aucune chance d’apprécier le film. Sinon, on ne sait jamais, vous serez peut-être pris par ce drame mais j’en doute. Si j’étais vicieux, je vous mettrai la bande-annonce du film à la fin de cet article pour voir qui pourrait y résister. "Oh What The Hell!", je me fais apprenti guillotineur de films ce soir. Et BAM: