L’histoire: Laura et son père Wilson s’installent dans une maison à la campagne pour la retaper sur demande de son propriétaire qui souhaiterait la mettre en vente au plus vite. Ils passeront donc la nuit sur place avant de commencer les travaux le lendemain matin. Tout semble se passer pour le mieux avant que Laura n’entende un bruit provenant de l’extérieur mais devenant de plus en plus fort au premier étage de la maison. Wilson s’aventure donc en haut pour voir ce qu’il en est tandis que Laura l’attend seule au rez-de-chaussée…
L’accroche du film est déjà impressionnante. Un film de 78 minutes filmé en un seul plan séquence, cela valait la peine de le voir rien que pour ça. J’ai même écourté ma séance de courts métrages de la Semaine de la Critique qui précédait le film uruguayen pour pouvoir faire la queue et être sûr de rentrer car la séance de l’après-midi était blindé de chez blindé même une heure avant la séance! Les joies de se faire jeter d’une séance à Cannes ;p. Ceux qui ont déjà vécu le festival de Cannes savent de quoi je parle….
Pour la projection du film, l’équipe du film était présente et était très émue d’avoir la possibilité de présenter leur film à Cannes. On sentait bien que c’était comme un rêve qui se réalisait pour Gustavo Hernandez, le réalisateur. Il nous explique alors que c’est un film modeste qui n’aurait pas pu voir le jour sans une équipe ultra motivée à qui il doit beaucoup. Rappelons que le film a été tourné avec un appareil photo (Canon EOS 5D) et que le plan séquence a du nécessiter des dizaines et des dizaines de répétitions ne serait-ce que pour roder le parcours de la caméra pendant ces 78 minutes. Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est un plan séquence, c’est une séquence de film sans aucune coupure. Cet aspect technique du film est ce qu’il y a de plus intéressant dans le film car malheureusement l’histoire en elle-même n’a rien d’extraordinaire. Et cela n’est pas un hasard si le film est présenté dans la Quinzaine des réalisateurs car la sélection se fait par des réalisateurs qui ont surement du être très impressionné par l’ambition technique du film. Le réalisateur après avoir fait ses remerciements conclut en disant que s’il réussissait à nous faire peur, c’est qu’il avait rempli son contrat.
Pour la projection du film, l’équipe du film était présente et était très émue d’avoir la possibilité de présenter leur film à Cannes. On sentait bien que c’était comme un rêve qui se réalisait pour Gustavo Hernandez, le réalisateur. Il nous explique alors que c’est un film modeste qui n’aurait pas pu voir le jour sans une équipe ultra motivée à qui il doit beaucoup. Rappelons que le film a été tourné avec un appareil photo (Canon EOS 5D) et que le plan séquence a du nécessiter des dizaines et des dizaines de répétitions ne serait-ce que pour roder le parcours de la caméra pendant ces 78 minutes. Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est un plan séquence, c’est une séquence de film sans aucune coupure. Cet aspect technique du film est ce qu’il y a de plus intéressant dans le film car malheureusement l’histoire en elle-même n’a rien d’extraordinaire. Et cela n’est pas un hasard si le film est présenté dans la Quinzaine des réalisateurs car la sélection se fait par des réalisateurs qui ont surement du être très impressionné par l’ambition technique du film. Le réalisateur après avoir fait ses remerciements conclut en disant que s’il réussissait à nous faire peur, c’est qu’il avait rempli son contrat.
Le film est un film d’épouvante classique qui se déroule principalement en huis clos. Comme tous les films du genre, on est constamment à la limite du ridicule par moment. D’ailleurs certains spectateurs n’ont pas hésité à le faire savoir avec des rires moqueurs. Pour ma part, dans l’ensemble j’ai plutôt été pris par le suspense. Même s’il faut l’avouer je me suis assoupi pendant 5-10 minutes mais on va attribuer ça à l’heure tardive de la séance (22h) après une longue journée sur la Croisette. Le plus intéressant reste les petits détails techniques qui impressionnent comme le travelling à travers la fenêtre de la voiture. Y avait-il quelqu’un couché à l’extérieur qui prend le relais en faisant attention de ne provoquer aucune secousse ni changement de niveau? Si c’est le cas, chapeau! parce qu’on y a vu que du feu. Il y a une petite poignée d’autres moments comme ça dans le film ou on se dit: "Pas mal!".
C’est je dirai le défaut principal du film, le fait qu’on ne puisse pas se détacher du côté purement technique. Mais ce côté est tellement bluffant que le film vaut déjà le coup d’il. Il donnera des idées à tous les réalisateurs en herbe qui redécouvriront peut-être qu’on peut faire un film avec simplement un peu d’ingéniosité. Encore une fois, le film a été présenté à la Quinzaine des réalisateurs et ce n’est pas un hasard ;).
C’est je dirai le défaut principal du film, le fait qu’on ne puisse pas se détacher du côté purement technique. Mais ce côté est tellement bluffant que le film vaut déjà le coup d’il. Il donnera des idées à tous les réalisateurs en herbe qui redécouvriront peut-être qu’on peut faire un film avec simplement un peu d’ingéniosité. Encore une fois, le film a été présenté à la Quinzaine des réalisateurs et ce n’est pas un hasard ;).