L’histoire: Après une guerre civile qui a permis à l’Union des Planètes de dominer l’espace, le capitaine Malcolm Reynolds et son équipage s’efforcent de survivre à bord du vaisseau Serenity en effectuant diverses missions (transport de marchandises ou une mission de sauvetage…) sans trop se soucier de la légalité.
Qui d’autre que Joss Whedon aurait pu inventer un concept aussi loufoque. En effet, j’imagine qu’un western qui se passe dans l’espace n’est pas vraiment le genre de projet qui donne confiance aux producteurs. D’ailleurs, le premier script du pilote avait été refusé par les dirigeants de la Fox. Seulement, il s’agit de Joss Whedon et à l’époque, ses séries Buffy contre les vampires et Angel étaient bien accueillies par les critiques même après 6 saisons pour la première et 3 pour la seconde. C’est cette influence qui a surement convaincu les producteurs de se lancer dans cette série. Après la ré-écriture du pilote, l’aventure commença. La série comprend 9 personnages principaux faisant partie de l’équipage du vaisseau Serenity. Ils sont tous plus ou moins mystérieux et ce n’est qu’au fil des épisodes qu’on découvre peu à peu qui ils sont. Une série qui était destinée à se développer sur le long-terme mais qui n’en a malheureusement pas eu le temps.
Firefly mêle donc western et science-fiction et permet à Joss Whedon d’explorer quelques facettes intéressantes de sa vision du futur. Comme l’avait fait le film Minority Report avec toutes les nouvelles technologies, Firefly impose une vision culturelle. Les éléments culturels sont inclus dans la série ni vu ni connu. Par exemple, au beau milieu d’une phrase, les personnages se mettent à parler en mandarin sans même le moindre sous-titre. Le chinois s’étant imposée comme une langue universelle avec l’anglais dû à l’influence de l’Amérique et de la Chine au cours des 500 années précédentes (l’action se déroule en 2517). Cet énorme melting pot comprend de tout: des planètes futuristes, des villages poussièreux, des armes à feu dépassées, d’autres un peu moins, un style vestimentaire de toute les époques, etc. Une diversité qui donne encore plus de mystères sur les personnages qui au final peuvent venir de n’importe où.
Firefly est une série morte prématurément. Le peu d’épisodes produits ne permet pas d’atteindre le niveau de Buffy ou d’Angel car on sait que Joss Whedon est un spécialiste lorsqu’il s’agit de faire référence à la mythologie d’une série. Une mythologie qui a besoin de temps pour s’installer. Mais la série a des qualités certaines comme toute création de Joss Whedon. Des qualités dont la principale est cette grande importance accordée aux éléments culturels.
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L’histoire: Le capitaine Malcolm Reynolds est un vétéran endurci, qui eut le tort de choisir le mauvais camp dans la guerre galactique. Les armes se sont tues, l’ordre règne sous l’autorité de l’Alliance, et Malcolm le rebelle s’est lancé dans de nouvelles aventures aux commandes du vaisseau Serenity.
A l’école des futures élites, la jeune River manifeste également une farouche indépendance d’esprit. Ses facultés télépathiques et ses dons de lutteuse inquiètent les dirigeants. Ceux-ci ont choisi de mettre l’adolescente au secret. Une équipe médicale s’efforce de modeler son esprit et de juguler ses "mauvaises tendances" par l’administration de drogues.
Lorsque son frère, Simon, l’extrait de force du Centre de Conditionnement et se réfugie avec elle à bord du Serenity, le régime confie à son meilleur limier, l’Opérateur, le soin de les neutraliser…
A l’école des futures élites, la jeune River manifeste également une farouche indépendance d’esprit. Ses facultés télépathiques et ses dons de lutteuse inquiètent les dirigeants. Ceux-ci ont choisi de mettre l’adolescente au secret. Une équipe médicale s’efforce de modeler son esprit et de juguler ses "mauvaises tendances" par l’administration de drogues.
Lorsque son frère, Simon, l’extrait de force du Centre de Conditionnement et se réfugie avec elle à bord du Serenity, le régime confie à son meilleur limier, l’Opérateur, le soin de les neutraliser…
Serenity: l’ultime rébellion est un hommage au film préféré du réalisateur Joss Whedon qui est Matrix. Après l’arrêt de sa série Firefly après seulement 15 épisodes, le créateur Joss Whedon sentait qu’il n’en avait pas fini avec cette histoire. C’est pourquoi Universal racheta les droits pour en faire un film, une production justifiée par les ventes de DVD de la série. Les 9 acteurs ont tous accepté de reprendre leur rôle pour le film. Par rapport à la série, l’ambition du film est plus poussée. En effet, le film aborde la question d’un monde utopique dans lequel l’Homme aurait été amélioré par la science. Un monde où aucune forme de violence n’existe. Le film s’inspire largement de Matrix dans le sens où dans les deux films l’histoire tourne autour d’un vaisseau de rebelles qui fuient des "agents" ultra-entrainés à la recherche d’un être extraordinaire parmi l’équipage du vaisseau et tout cela avec des scènes de combats stylisées au maximum. Bien sûr, la comparaison s’arrête là. Jamais je n’oserai mettre les deux films au même niveau. Matrix est et restera un des meilleurs films de l’histoire du cinéma tandis que Serenity: l’ultime rébellion restera un film anecdotique pour les plus passionnés de l’univers de Joss Whedon.
Serenity: l’ultime rébellion permet de conclure la série Firefly d’une formidable façon. On aura enfin eu l’occasion de voir les capacités de River, la surdouée. Capacités dont on a seulement eu un petit aperçu dans la série. Pour son premier film en tant que réalisateur, Joss Whedon ne déçoit pas son public. Cependant il va sans dire que pour vraiment apprécier le film, il est préférable d’avoir visionné la série avant car ce film est prioritairement destiné aux fans qui attendaient une fin décente à cette histoire de western du futur définitivement à part.