Holiday: Ridiculement cru

Holiday de Guillaume Nicloux en deux mots: Ridiculement cru.

L’histoire: Un soir, Michel Trémois échoue dans la pharmacie d’une gare de province et se remémore le fil des événements qui, en deux jours, ont fait basculer sa vie : parti en week-end avec sa femme Nadine pour reconstruire leur couple et sauver leur sexualité, rien ne s’est finalement passé comme prévu… Après une nuit folle et tumultueuse agrémentée de rencontres singulières, le réveil de Michel est brutal et douloureux. Non seulement il se retrouve accusé de meurtre mais sa femme est introuvable….

Moi qui commençais à me réconcilier avec le cinéma français notamment grâce à L’Homme qui voulait vivre sa vie, Simon Werner a disparu et Captifs, je dois dire que Holiday fait dangereusement baisser la moyenne. On me dit que Guillaume Nicloux a un humour assez spécial auquel il faut adhérer et ce depuis Le Poulpe mais je crains que c’est au-dessus de mes capacités. Mon moment préféré: le générique d’introduction qui est absolument génial mais complètement trompeur. Je m’attendais à un gros délire bien trash qui ne s’excuse d’aucuns excès. Et finalement, on a un truc assez plat avec quelques bonnes répliques mais d’une lenteur dans l’humour que j’ai vraiment trouvé rébarbative. Une sorte de Bons baisers de Bruges dans le ridicule mais version apathique. Alors, ceux qui ont aimé Bons baisers de Bruges trouveront peut-être leur bonheur mais ce n’est pas mon cas.

Inutile d’écrire des tonnes sur ce film qui m’est complètement passé à côté. J’en suis même ressorti avec une légère migraine. Cela faisait longtemps qu’un film ne m’avait pas autant désintéressé (Map of the Sounds of Tokyo) et c’est dans ces cas-là qu’on remercie les américains pour leurs films! À fuir absolument… sauf si vous avez adoré Bons baisers de Bruges…

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