L’histoire: Depuis la mort de sa femme, Aidan Breslin, policier, n’est plus aussi proche qu’avant de ses deux jeunes fils, Alex et Sean. Il se trouve soudainement accaparé par une enquête sur des meurtres en série d’une perversité rare qui semblent liés à la prophétie biblique des cavaliers de l’Apocalypse. Le Cavalier blanc est un maître de la tromperie assoiffé de conquête. Le Cavalier rouge est un guerrier rusé, qui sait dresser les hommes les uns contre les autres. Le Cavalier noir est un tyran sombre et manipulateur qui a toujours un coup d’avance. Le Cavalier pâle est un bourreau d’une force surhumaine, déterminé à répandre la mort… Le jeu de piste ne fait que commencer. Quatre Cavaliers. Quatre victimes sans lien apparent entre elles. Quatre secrets… Viens et regarde.
Pour être choquant, il l’est. Mais l’est-il à bon escient? Le héros interprété par Dennis Quaid s’attarde beaucoup trop sur l’horreur de l’acte plutôt que sur le sens. Un peu lent à la détente notre cher détective. Il aura fallu l’intervention de son plus jeune fils pour qu’il se décide à chercher le sens de la phrase laissée sur les scènes de crimes "COME AND SEE". Néanmoins, l’intrigue reste intéressante: elle n’est pas d’une extrême complexité et finesse mais procure ce qu’on attend d’un bon policier. Des fausses pistes, des détraqués, des traumatismes…
Les Cavaliers de l’Apocalypse se laisse regarder. Pas de révolution mais de bonnes scènes bien morbides pour les amateurs du genre.