L’histoire: Dans le désert du Nouveau Mexique, une caravane explose mystérieusement, à l’intérieur ; Gina et Nick, son amant secret, meurent. Une quinzaine d’années plus tard, à Portland, Sylvia, jeune femme perdue qui multiplie les conquêtes amoureuses est poursuivie par un homme étrange… Deux histoires de femmes se percutent à travers le temps, des vies s’entremêlent et les relations s’enflamment…
Loin de la terre brulée est le genre de film après lequel on ressort de la salle un peu chamboulé tant on se pose des questions sur les épreuves d’une vie et ses conséquences. L’histoire est poignante et authentique. On met un peu de temps à se mettre véritablement dans le film avec ses incessants aller-retours entre le passé et le présent mais on s’y fait. On s’immerge petit à petit dans ces histoires d’amour douloureuses. Les personnages torturés et fragiles sont extraordinairement interprétés par les trois actrices principales. Qui a dit que les blondes étaient superficielles? Charlize Theron casse à nouveau son image pour incarner cette femme rongée par le remord. Une grande profondeur dans son jeu qu’on ne peut qu’admirer. Encore une fois, l’actrice nous montre qu’elle n’est pas seulement belle mais aussi incroyablement talentueuse. Quant à Jennifer Lawrence, une récompense à Venise amplement méritée. Une maturité certaine pour une jeune actrice d’à peine 18 ans. Les deux actrices censées jouer le même rôle sont tout à fait synchrones dans leur interprétation. On y croit dur comme fer.
En conclusion, c’est un bon film qui mérite largement les 3,5 qu’il vous en coûtera pendant le printemps du cinéma. À évitez cependant si vous recherchez de l’action, loin de la terre brûlée n’est clairement pas ce genre de film. Par contre, si vous aimez les films plus psychologiques qui étudient l’impact d’un seul moment sur le reste de notre vie, Loin de terre brûlée est fait pour vous.