L’histoire: Depuis qu’elle s’est séparée de Nigel, Léna traverse la vie comme elle peut avec ses deux enfants. Elle triomphe avec vaillance des obstacles semés sur leur route. Mais il lui reste à affronter le pire : l’implacable bonté de sa famille qui a décidé de faire son bonheur.
Pourquoi dit-on que ce dernier film de Christophe Honoré n’est pas un Christophe Honoré comme les autres alors qu’on a exactement les mêmes ingrédients: une héroïne désespérée en marge de son entourage, Louis Garrel qui chante, une copie conforme du mec plein d’entrain qu’on retrouve parfois dans les films de Christophe Honoré et qui donne une impression de déjà-vu tout en étant interprété cette fois-ci par Julien Honoré (parfait substitut à Louis Garrel?), une récit dans le récit, des problèmes familiaux et de cur, le mal-être, etc. Au contraire, Christophe Honoré continue sur sa lancée. Moi qui suis d’habitude plutôt convaincu par ses films mis à part Les Chansons d’amour que je n’ai pas vraiment aimé voir plutôt exécré, j’ai été assez déçu par ce nouvel Honoré.
Le film est une succession de cris, d’engueulades et de caprices. Toute l’histoire tourne autour de Léna que je ne saurais qualifier autrement que d’emmerdeuse de première. Excusez l’expression. Insupportable comme personnage soit disant meurtrie par la vie ce qui lui donne apparemment carte blanche pour être désagréable avec tout le monde et une mère indifférente. C’est le genre de personnage qui doit exister dans la vie et que je fuirai sans aucuns scrupules.
Non ma fille, tu n’iras pas danser ne m’a pas du tout enchanté mais c’est simplement dû au personnage principal. Sinon, les acteurs sont tous très bons dont Chiara Mastroianni qui a réussi à me faire détester son personnage. Ce qui est la preuve qu’elle est très convaincante dans ce film. Et c’est d’ailleurs uniquement grâce aux différents acteurs que le film gagne une étoile. L’ensemble du casting forme une famille typique avec ses habitudes et ses problèmes (quoiqu’ici ils ne soient créés que par une seule personne). Pour les fans patients et zen devant l’exaspérante insupportabilité de l’héroïne.