L’histoire: Douze ans après Le Caire, OSS 117 est de retour pour une nouvelle mission à l’autre bout du monde. Lancé sur les traces d’un microfilm compromettant pour l’Etat français, le plus célèbre de nos agents va devoir faire équipe avec la plus séduisante des lieutenants-colonels du Mossad pour capturer un nazi maître chanteur. Des plages ensoleillées de Rio aux luxuriantes forêts amazoniennes, des plus profondes grottes secrètes au sommet du Christ du Corcovado, c’est une nouvelle aventure qui commence. Quel que soit le danger, quel que soit l’enjeu, on peut toujours compter sur Hubert Bonisseur de la Bath pour s’en sortir…
Encore plus fort que le premier, ce second volet est un régal de dérision. Douze ans après, Hubert est toujours aussi imbu de lui-même et toujours aussi culte dans son incult’ure. Le monde a changé, pas lui. Une nouvelle aventure plus pop et coloré mais surtout plus méchamment drôle. Michel Hazanavicius va encore plus loin dans le politiquement incorrect. Les juifs, les chinois, les femmes, les hippies et évidemment les nazis, tout le monde y passe. Un exemple de comment faire passer un message de tolérance et d’égalité à travers l’auto-dérision, c’est cliché mais tellement vrai. Jean Dujardin reprend ce formidable personnage fait sur mesure et nous offre par la même une des scènes les plus drôles et les plus bêtes de la saga avec la scène des ‘boules de Noël’. Mais qui en rit le plus? Hubert Bonisseur de la Bath ou Jean Dujardin?
OSS 117: Rio ne répond plus, à l’image du premier OSS 117: Le Caire nid d’espions, ne manque pas de phrases cultes et de personnages cultes. Au revoir la blanquette et René Coty; Bonjour les chinois de Chine et Pompidou. On a pas mal de fou rire et cela de façon continuelle. Scène après scène, on s’esclaffe de rire. Un humour qui s’assume complètement et ça fait plaisir à voir. Pour ceux qui n’ont pas vu le premier, vous ne vous sentirez pas dépaysé, le film fait rarement référence au premier. Il innove et impose ses propres blagues et ses propres running jokes dont les chinois de Chine et l’anglais incompris par notre héros.De plus, le réalisateur additionne cet humour avec une très belle mise en scène très travaillée: les costumes et décors sont nickel tout juste décalés et classes. Quant à l’utilisation du ‘split screen’, elle prend une dimension humoristique qu’elle n’avait pas jusqu’alors. Une suite plus que réussie pour Oss 117!
Vous avez aimé le premier, vous adorerez le second! Rappelez-vous: sortie le 15 avril, ce James Bond à nous est décidément bien plus fun que le vrai.
Encore une soirée du Club 300 Allociné très réussie en présence de l’acteur Jean Dujardin et du réalisateur Michel Hazanavicius. Excellent CFI (Cocktail, Film et Interview). Chapeau bas pour l’introduction de la soirée avec le passage de la p’tite voix et de la grosse voix de l’émission ‘La Minute’ et le speech avec la voix de Hubert issue du premier film. Le meilleur événement jusqu’à présent, jugez par vous mêmes: