L’histoire: Dans un futur proche, les nouvelles technologies ont fait évoluer le jeu vidéo. Le principe créé pour le jeu "Les Sims" est appliqué à des êtres humains qui sont manipulés par des joueurs en ligne. Le milliardaire Ken Castle a créé le divertissement ultime : "Slayers", un jeu vidéo dans lequel des condamnés à mort, guidés à distance par des joueurs en ligne, s’entretuent lors de combats diffusés sur les écrans du monde entier. S’ils survivent à 30 épreuves, ils retrouveront leur liberté. Kable, téléguidé par Simon, un ado fan de réalités virtuelles est aujourd’hui la star du jeu. Mais Kable ne s’appartient pas : arraché à sa famille, emprisonné et forcé à combattre contre sa volonté, ce gladiateur des temps modernes doit survivre assez longtemps pour s’échapper du jeu et regagner sa liberté…
L’histoire ne présageait rien de bon. On se rassurait en se disant que le film serait forcément hallucinant au niveau des effets spéciaux. Eh bien, que nenni! Ultimate Game fait partie des films de science fiction les plus moches que j’ai jamais vu. Le summum étant les scènes où le héros se fait manipuler dans "l’Ultimate Game": le décalage entre l’ordre et l’exécution, le flou et les sursauts de l’image pour rendre le tout plus réaliste sont autant de détails qui donnent un résultat des plus insupportables visuellement. Dans une décennie où les effets spéciaux sont sur-perfectionnés et où généralement on ne juge les films plus que sur leur mise en scène avec la fameuse critique: "C’était bien fait mais qu’est-ce que c’était nul!". Sans parler de l’héroïne affublée du costume de l’effigie de Miko.
Gerard Butler habitué aux films musclés délivrent ce qu’il faut physiquement mais n’apporte rien au personnage. .
A.