3ème jour du Festival Paris Cinéma 2010 – If I want to whistle, I whistle – Alamar

3ème jour du Festival Paris Cinéma 2010 en deux mots: Compétitivement débuté.




Premier jour des projections des films en compétition! On entre finalement dans le vif du sujet avec deux films en compétition: If I Want to Whistle, I Whistle de Florin Şerban et Alamar de Pedro Gonzalez-Rubio. Le premier plutôt classique ne m’a pas vraiment transporté. En revanche, Alamar a été pour moi un coup de cœur instantané. Un film que j’ai vraiment ressenti plus que simplement vu. J’ai en fait eu une réaction directe aaux images du film. Chaque séquence a pour moi eu un sens émotionnel. Des choix de réalisation hallucinants de naturel. À voir absolument lors de sa sortie en salles le 1er décembre mais ne vous inquiétez pas, je vous le rappellerai! J’ai décidé de faire le plus de pub possible à ce film vu que malheureusement, il n’a obtenu aucun prix pendant le festival. Heureusement qu’il a obtenu déjà 3 récompenses dont celui du Grand Prix du Jury au Festival de Film de Miami dans le sélection des films ibéro-américains.

Mis à part la projection de ces deux films, les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Après les cocktails organisés pour Tilda Swinton et Jane Fonda, c’est au tour du Japon d’être à l’honneur. Un cocktail durant lequel j’ai pu parlé avec le réalisateur d’Alamar qui en plus d’avoir réalisé un film formidable est très sympa comme mec en fait. J’ai pu lui dire à quel point j’avais apprécié son film et lui demander si l’impression très primitive et animale que j’avais ressenti pendant le film était bien un des thèmes centraux du film à laquelle question il a répondu positivement avec beaucoup d’enthousiasme. C’est tout de même ultra intéressant pour un cinéphile de pouvoir parler aux réalisateurs des films qu’on voit. Une bonne journée en définitive ne serait-ce que par Alamar!


If I Want to Whistle, I Whistle de Florin Şerban en deux mots: Durement adolescent.



Si l’on ne devait retenir qu’une chose de ce film, cela serait sans le moindre doute la performance de l’acteur principal Pistireanu George. Une justesse inouï dans le jeu de ce jeune acteur roumain. Ce dernier réussit aussi bien à intérioriser les frustrations du personnage qu’à les exprimer concrètement et, ce qui n’est pas négligeable, de façon réaliste de surcroît. On ne compte plus le nombre de pétages de plomb de personnages de films qui en deviennent risibles. Ici, c’est loin d’être le cas. La tension est réelle. Je pense notamment à trois passages du film en particulier. Le premier est la scène dans le parloir avec la mère, le second est le moment où il se fait provoquer par un de ses co-détenus et où l’on sent que cela peut dégénérer à tout moment et le dernier est évidemment le moment où tout bascule et où le personnage pète un câble. Trois scènes qui élèvent significativement le niveau du film mais qui ne réussissent pas à faire de ce dernier une vraie révélation.



Comme je l’ai dit précédemment, les qualités du film repose entièrement sur le jeu du personnage principal. Parce qu’en termes de mise en scène et de scénario, le film reste très classique et sans réelles surprises. Seule une séquence m’a paru esthétiquement intéressante au niveau de la mise en scène: la fille adossée au mur avec le personnage principal qui lui fait face et qu’on voit de dos. Un plan magnifique qui malheureusement reste le seul de ce calibre pendant l’heure et demie que dure le film. Sans parler de la mise en scène, le scénario lui-même est inégal. La tension dont j’ai parlé dans le paragraphe précédent augmente très rapidement mais redescend également très vite. Un scénario qui traîne en longueur et qui finit, il faut le dire, très mal! Et pas dans le bon sens du terme. Qu’est-ce que c’est que cette scène dans le restaurant café!? Assez incompréhensible…. C’est un des éléments qui font qu’on ne peut s’empêcher de penser que le scénario est finalement très enfantin et simpliste. Et lorsqu’on veut traiter la complexité de la psychologie d’adolescents complètement perdus, on ne peut pas se permettre être trop enfantin car ils ne le sont eux-mêmes plus du tout. Un film qui pêche donc par son classicisme et son simplisme mais qui a le grand mérite de faire découvrir Pistireanu George que l’on reverra très certainement dans les prochaines années.


Alamar de Pedro Gonzalez-Rubio en deux mots: Instinctivement paternel.


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Exit la pub touristique avec ses paysages de folie, exit le film écologiquement engagé qui nous martèle de chiffres alarmants et exit la singularité du choc culturel à la « Indien dans la ville » ! Contrairement à ce que pourrait le laisser supposer son synopsis et surtout son intertitre de fin sur la fragilité de la barrière de corail de Chinchorro, l’essence du film Alamar n’a rien de tout cela. L’intertitre de conclusion à portée clairement écologique tombe d’ailleurs un peu comme un cheveu dans la soupe c’est-à-dire soudainement tout en n’étant vraiment pas nécessaire.


Le film dépasse toutes ces considérations et revendications terrestres pour s’orienter vers une apologie beaucoup plus immatérielle de l’instinct paternel. Mais attention, pas simplement celui par lequel « j’empêche mon enfant de toucher une casserole brûlante » mais l’instinct animal et intemporel d’un père envers son fils. Ce lien incommensurable presque mystique qui lie un homme et son enfant. Pedro González-Rubio grâce à une réalisation étonnante réussit parfaitement à rendre compte de cet instinct protecteur primaire. Par le biais d’un gros plan de la main protectrice placée sur le torse du fils lors du premier déplacement en bateau, avec un passage de lutte où l’on jurerait voir un lion apprendre à son lionceau comment se défendre mais aussi et surtout grâce à cet incroyable passage où le réalisateur a choisi de ne filmer que les pieds des personnages lors d’une descente d’un tronc d’arbre. Des pieds qui d’humains passent en un clin d’œil à bestiaux.


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Ces différentes séquences par leur choix des angles de prise de vue accentuent cet instinct animal. Mais certains passages parlent d’eux-mêmes et sont filmés de façon très naturelle sans que le réalisateur n’ait besoin de faire quoique se soit pour rehausser la beauté du moment, à l’image du passage où l’enfant grimpe une échelle et où instinctivement, le père va prendre une posture enveloppante tel un filet de sécurité. Cette chorégraphie procure un sentiment de sérénité ahurissant comme si plus rien de mauvais ne pouvait leur arriver.


À ce côté purement du domaine des sensations et du ressenti, s’ajoute évidemment des considérations plus terre-à-terre. Se mêlent alors au respect filial, la transmission de valeurs et d’une philosophie de vie, l’apprentissage de différents talents, le soutien vers l’indépendance, etc. Des instruments plus « classiques » sont alors utilisés tels que le fait de pêcher sa propre nourriture ou bien le fait de nager seul pour la première fois. On peut essayer d’analyser toutes ses scènes pour en déterminer la portée mais cela ne ferait qu’enlever la poésie qui se dégage du film. Une tentative d’ancrage du film déjà vouée à l’échec du fait de son décor si libre et sans limites. Sans jamais abuser des plans larges sur cette magnifique nature, le réalisateur nous fait ressentir cette impression d’immensité et c’est justement en concentrant le regard sur des détails qu’on prend subtilement conscience de notre petitesse.


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Je pourrai vous parler pour conclure de la vraie profession des différents acteurs mais je préfère, et de loin, vous laisser apprécier le film et ses personnages dans la pureté qui s’en dégage. Il serait dommage de les teinter d’une lourdeur réelle et si ennuyante finalement. Oubliez tout jusqu’à votre présence dans une salle de cinéma pour vous laisser embarquer dans ce rêve paternel intemporel, vous ne le regretterez pas!

Sortie nationale le 1er décembre.

Inception: Subconsciemment intriqué

Inception de Christopher Nolan en deux mots: Subconsciemment intriqué.

Inception

L’histoire: Dom Cobb est un voleur expérimenté – le meilleur qui soit dans l’art périlleux de l’extraction : sa spécialité consiste à s’approprier les secrets les plus précieux d’un individu, enfouis au plus profond de son subconscient, pendant qu’il rêve et que son esprit est particulièrement vulnérable. Très recherché pour ses talents dans l’univers trouble de l’espionnage industriel, Cobb est aussi devenu un fugitif traqué dans le monde entier qui a perdu tout ce qui lui est cher. Mais une ultime mission pourrait lui permettre de retrouver sa vie d’avant – à condition qu’il puisse accomplir l’’impossible : l’’inception. Au lieu de subtiliser un rêve, Cobb et son équipe doivent faire l’inverse : implanter une idée dans l’esprit d’un individu. S’ils y parviennent, il pourrait s’agir du crime parfait. Et pourtant, aussi méthodiques et doués soient-ils, rien n’aurait pu préparer Cobb et ses partenaires à un ennemi redoutable qui semble avoir systématiquement un coup d’avance sur eux. Un ennemi dont seul Cobb aurait pu soupçonner l’’existence.

Joseph Gordon-Levitt et Leonardo DiCaprio Ken Watanabe

J’ai eu la chance de voir vendredi soir dernier le fameux Inception dont je vous avais déjà parlé dans mon article de bonne année il y a déjà un bon moment donc. La projection en avant-première a eu lieu dans la décidément impressionnante salle IMAX du Pathé Quai d’Ivry. Depuis le temps que je l’attendais ce film!! Après avoir vu à peu près une centaine de fois le premier teaser, le film est encore mieux que ce que j’avais pu imaginer!! Inception sera facilement un des meilleurs films 2010, si ce n’est pas le meilleur. Christopher Nolan, après The Dark Knight met les bouchées doubles et s’approprie le monde du subconscient. Ce qui on le sait peut être un pari très risqué si l’on tombe dans les clichés des traumatismes d’enfance ou bien dans les raccourcis métaphoriques, etc. Le réalisateur qui est aussi le scénariste aborde cet univers de façon très scientifique en mêlant mécanique et biologie. La physique y est parfaitement ancrée même si elle n’est pas toujours respectée. Ce qui n’est pas sans rappeler un certain film qui a eu son petit succès du nom de Matrix (le premier évidemment, le seul et l’unique).

Joseph Gordon-Levitt Ken Watanabe et Marion Cotillard

La complexité du scénario ne reflète que la complexité de l’imagination de Christopher Nolan. Ce dernier a créé tout un univers qui obéit à ses propres lois. Un univers qu’il a imaginé il y a 10 ans de cela. Le moindre petit détail a été pensé. Je ne vais pas vous en dire plus de peur de vous spoiler le film mais disons qu’absolument rien n’est laissé au hasard. Il faudra sans doute le voir plusieurs fois pour en capter toutes les subtilités. Une chose que je me ferai un plaisir de faire dès qu’il sortira ce mercredi dans les salles françaises. Concernant le casting de folie, il promettait beaucoup et il a complètement rempli son contrat. C’est du très haut niveau. Pas une seule fausse note. Leonardo DiCaprio, Marion Cotillard, Ellen Page, Joseph Gordon-Levitt, Cillian Murphy, Tom Hardy, Ken Watanabe forment une belle équipe de criminels de l’esprit. Chaque acteur personnifie parfaitement son personnage. Chacun des personnages a sa spécialité, ses motivations et son rôle bien précis sans pour autant en faire des tonnes comme dans Ocean’s Eleven. Aucun personnage n’est en trop. Il est tellement rare que j’aime absolument tous les personnages d’un film mais c’est vraiment le cas pour Inception! Je le répète, c’est un sans faute!

Leonardo DiCaprio et Cillian Murphy Tom Hardy

Comment finir sans parler de la claque visuelle au niveau des effets spéciaux mais aussi au niveau des décors. Les scènes d’action, fusillades et autres sont impressionnantes! À la hauteur de Batman: The Dark Knight qui avait déjà levé la barre très haut. À propos des décors, que l’action se passe en pleine ville, dans des montagnes enneigées, dans un entrepôt ou bien dans une simple pièce aux inspirations nippones, l’impression de grandeur et de sophistication ne nous quitte jamais. Pour obtenir ces magnifiques décors, le tournage s’est déroulé dans 6 pays différents. Entre Paris, Tanger, Tokyo, Los Angeles, le Canada et l’Angleterre, l’équipe du film a véritablement fait le tour du monde. Le réalisateur est allé chercher ses différents mondes et c’est très réussi. Chacun se départage des autres ce qui fait qu’on sait exactement où on est mais ils forment un univers unique et cohérent. Cela peut vous paraître obscur comme commentaire pour l’instant mais en voyant le film, vous le comprendrez. En outre, l’effet IMAX a encore une fois fait mouche! Si vous en avez le choix, n’hésitez pas à aller dans une salle IMAX, cela vaut vraiment le coup! En même temps, IMAX ou non, il ne faut pas hésiter. Inception est encore mieux que ce que vous pouvez imaginé!

2ème jour du Festival Paris Cinéma 2010 – Les sept mercenaires – Submarino

2ème jour du Festival Paris Cinéma en deux mots: Sportivement divertissant.

Paris Cinéma 2010

Oh que j’aime ce genre de journée à l’emploi du temps très chargée! Au programme de la journée: Mondial du jeu vidéo au Disney Village le matin, Projection des Sept mercenaires à 14h à la Cinémathèque française, Projection de Submarino de Thomas Vinterberg à 16h45 au Mk2 Bibliothèque, Cocktail en l’honneur de Jane Fonda au Limelight juste après et enfin, Soirée privée de fermeture du Mondial du jeu vidéo au parc Disneyland Paris Studios de 20h30 à 2h du mat’! Une journée sportive donc à courir à droite à gauche entre le RER bondé à 11h du mat’, le sprint du Frog & Library à la Cinémathèque française en passant par la passerelle Simone de Beauvoir et re le RER à 20h. Le Mondial du jeu vidéo est plutôt décevant lorsqu’on n’y participe pas. Je m’attendais à un truc énorme avec des tonnes de stands et des allées de partout mais en fait, il n’y a que trois allées avec une petite dizaine de stands et un énorme espace avec estrade pour admirer les joueurs du Mondial. Tout un monde dans lequel il faut être initié pour apprécier. Passage éclair donc, le temps de prendre nos bracelets VIP pour la soirée au Disney Studio. Retour à Paris pour Les Sept mercenaires et Submarino dont les critiques sont un peu plus loin dans l’article. Submarino est mon deuxième gros coup de cœur du festival. Si ça continue comme ça, je vais me retrouver avec une dizaine de coups de cœur! Je vais pas me plaindre en même temps :D. Le cocktail en l’honneur de Jane Fonda passé avec quelques membres du Jury étudiant fut très bref pour ma part vu que je devais aller jusqu’à Disneyland à 20h. Je n’ai donc pas pu en profiter pleinement mais j’ai pu apercevoir la star & co. La soirée au Disneyland Paris Studios était surnaturelle, encore moins de monde que pour la Disco Night! Pas de queue à l’horizon dans aucune des 3-4 attractions ouvertes pour l’occasion! On s’est retrouvé à faire 3 fois le Némo, 2 fois le Hollywood Tower et 2 fois l’Aerosmith Rock ‘n’ Roller Coaster. Une soirée fructueuse quand on pense qu’on a fait en à peine 1 heure et quelques ce que certains font en une journée entière! Une journée assez dingue mais qui fait bien plaisir :).

Les Sept mercenaires de John Sturge en deux mots: Classiquement westernien.

Carlotta Films

J’avais déjà vu le début du film en DVD mais avais été interrompu sans avoir pu le voir intégralité depuis. La rétrospective japonaise a donc été la parfaite occasion de voir ce classique du genre sur grand écran. Alors, vous allez me dire, quel rapport y a-t-il entre le Japon et un western américain? Eh bien la réponse est assez simple: Les Sept mercenaires est un remake d’un film japonais de Akira Kurosawa, Les Sept samouraïs qui au départ devait s’intitulé The Magnificient Seven soit le titre original des Sept mercenaires. Un remake que le réalisateur japonais a tellement apprécié qu’il a offert un sabre de samouraï à John Sturge ce qui pour ce dernier fut l’un des plus beaux moments de sa carrière selon ses dires. Les Sept mercenaires met en scène des grands noms du cinéma américain tels que Steve McQueen, Charles Bronson ou bien Eli Wallach. Les acteurs campent des bandits au cœur plus ou moins grand qui ont décidé d’aider un petit village dans la détresse.

James Coburn, Robert Vaughn, Steve McQueen, Yul Brynner, Horst Buchholz, Charles Bronson et Brad Dexter. Carlotta Films James Coburn, Robert Vaughn, Steve McQueen, Yul Brynner, Horst Buchholz, Charles Bronson et Brad Dexter. Carlotta Films

Qui dit western dit chevaux, chapeaux de cowboy et bien évidemment revolvers. Les Sept mercenaires n’échappent pas à la règle. De très belles fusillades, de superbes introductions de personnages, un thème musical devenu culte (clip ci-dessous) en partie grâce à la reprise de la marque Marlboro pour ses pubs des années 80, des acrobaties à cheval impressionnantes, etc. C’est tout bonnement un grand classique dont, pendant la projection, on ne s’étonne pas de son énorme succès! Le film a d’ailleurs fait l’objet de nombreuses suites que je vais m’empresser d’aller voir en DVD après la fin du festival en espérant que les suites sont également à la hauteur :)!

Submarino de Thomas Vinterberg en deux mots: Sensiblement bouleversant.

Submarino

Deuxième gros coup de cœur du festival, Submarino est tout simplement bouleversant et, ce qui ne gâche rien, magnifiquement bien réalisé. C’est en voyant une simple image du film (l’image ci-dessus) dans le catalogue du festival que j’ai absolument voulu voir le film. C’est cette texture proche de la peinture qui m’a intrigué et m’a vraiment décidé à aller le voir. C’est le premier film que je vois de Thomas Vinterberg et cela me donne grandement envie de voir ses autres films dont Festen dont j’entends beaucoup parler. Un propos aussi dur avec des images aussi bien travaillées m’a fait pensé au Prophète de Jaques Audiard. Certains jeux de lumières sont ahurissants notamment ceux où seul le visage est éclairé ce qui donne cette impression d’être dans la tête du personnage.

Submarino Submarino

Ajouté à cette maîtrise technique et esthétique, un scénario maîtrisé de bout en bout avec des acteurs impressionnants et on a l’œuvre oppressante qui nous était promis par le superbement adapté titre Submarino. Jakob Cedergren et Peter Plaugborg sont extraordinaires dans leur rôle respectif. Les acteurs réussissent à nous impliquer sur un plan émotionnel d’une façon vraiment immersive. Grandes performances! Pour revenir au scénario, les deux frères très différents sont chacun prisonnier de leur démon ce qui les amènera à se retrouver tous les deux en prison. Le film ouvre et conclut sur la même scène de leur passé commun, une scène qui est l’origine de tout le déroulement de leur vie respective. Procédé un peu casse gueule dans certains courts métrages sur le thème d’enfants délaissés et livrés à eux-mêmes mais qui fonctionne parfaitement ici.

Submarino Submarino

Submarino est réellement bouleversant. Je ne compte plus le nombre de sanglots dans la salle à la fin de la séance. C’était impressionnant. Un film qui arrive à toucher autant de monde c’est rare alors il faudra pas hésiter à vous jeter dessus lors de sa sortie nationale.

Sortie le 1er Septembre.

1er jour du Festival Paris Cinéma 2010 – Les amants réguliers – Amore – Les amours imaginaires

1er jour du Festival Paris Cinéma 2010 en deux mots: Amoureusement beau.




Cette première journée au Festival Paris Cinéma 2010 m’a impressionné! Trois films de vus, deux perles et un qui, même s’il ne m’a pas vraiment plu, reste un film à voir. Ce festival commence décidément très bien :). Les projections de films ne commençant qu’à partir de 14h (merci au festival pour les grasses mat’ au passage!), la journée commença doucement alors je me suis dit pourquoi ne pas se laisser bercer par la poésie d’un Philippe Garrel pour commencer. En dépit de ses 3 heures qui peut en rebuter plus d’un, je n’aurai pu commencer le festival par un meilleur film. Première séance, premières anecdotes dont une personne âgée qui a attendu que les lumières s’éteignent pour tenter de trouver une place dans le noir en parlant bien fort pendant le générique de début. "Roh la la, je ne reviendrai jamais dans cette salle (…) Et bien sûr il y a des marches! (…) Je vais toucher des gens, désolée, je ne vois rien! (…) Oh il y a quelqu’un (…)" et toute la salle de concert "CHUUUTT!!". Roh la la, les aléas des salles de cinéma et surtout de ceux qui arrivent en retard et gênent absolument tout le monde surtout quand la salle est si petite (Filmothèque du quartier latin).



Après ce film, j’étais censé aller voir On achève bien les chevaux de Sydney Pollack qui a suivi la masterclass avec Jane Fonda mais vu les horaires et la distance entre les salles de la Filmothèque et du Mk2 Bibliothèque, j’ai opté pour l’avant-première de Amore. Et comme j’étais en avance, j’ai fait un tour au Limelight, le bar privatisé par le festival et je suis tombé sur le cocktail en l’honneur de Tilda Swinton, rien que ça :)! L’actrice était à quelques mètres discutant avec ses amis et l’actrice japonaise Shinobu Terajima également présente pour présenter un de ses films: Vibrator. L’avant-première qui a suivi a été présenté par Tilda Swinton, Luca Guadagnino (le réalisateur) et Marisa Berenson qui joue la mère du personnage de Tilda Swinton. Après les incroyables 2 heures de Amore, j’ai fini par un "léger" Xavier Dolan. Fin de la journée vers minuit donc pour cette première journée qui annonce des petites merveilles à découvrir durant ce festival.


Les amants réguliers de Philippe Garrel en deux mots: Révolutionnairement inspiré.


Ad Vitam


Dur de croire que le film est sorti en 2005 tellement il est imprégné des deux années qu’il traite: 1968 et 1969. Entre révolte, amitié, amour, beauté et poésie, on a du mal à imaginer qu’il aurait pu être mieux réalisé. Les trois heures que durent le film pourront en faire fuir certains mais si les longs films ne vous font pas peur, il n’y a pas à hésiter! Une photographie en noir et blanc à couper le souffle, des idées sous-jacentes aussi subtiles que critiques, des acteurs empreints d’une jeunesse flagrante et libre, Les Amants réguliers est un petit bijou qui rejoint tous les formidables films sortis pendant la décidément très fructueuse année 2005 (cf. Top 50 de la décennie). Louis Garrel y est bluffant et tous ces détracteurs pourront facilement changer d’avis avec ce film.


Louis Garrel. Ad Vitam Louis Garrel. Ad Vitam


Le film se divise en 2 périodes et en 4 parties qui ont pour titre respectif: Les espérances du feu, Les espoirs fusillés, Les éclats d’inamertume et Le sommeil des justes. Les espérances du feu représentant les espoirs de la jeunesse pendant Mai 68, les espoirs fusillés les espoirs déçus qui ont suivi, les éclats d’inamertume la douce insouciance de la jeunesse qui se cherche (d’où est issu le génialissime extrait du film ci-dessous qui montre cette jeunesse en train de danser sur une musique des Kinks: "This time tomorrow, where will we be?") et le sommeil des justes, pas la peine que je m’y attarde, on aura bien compris de quoi il s’agit. 4 poèmes mis en scène à l’image de la Nouvelle Vague des Jean-Luc Godard et autre Jean Eustache. Témoin et acteur de cette époque, Philippe Garrel réussit à donner une impression d’une œuvre immédiate sur une époque.



On retrouve également quelques particularités techniques à la Jean-Luc Godard qui marchent plutôt bien dans ce film. Ainsi, une des plus belles phrases nous est directement adressé par Clotilde Hesme: "La solitude qu’il y a dans le cœur de chaque homme, c’est incroyable.". Et cette phrase de faire écho avec toute la dynamique du film. Car en effet, bien qu’on devrait s’attendre d’après le titre à ce que le film tourne uniquement autour d’une histoire d’amour, ce n’est finalement pas vraiment le cas. Les autres personnages sont loin d’être de simples figurants et c’est l’interaction de chacun avec ce groupe qui importe – emphase sur le "chacun". Les scènes où l’on voit le couple sont d’un banal qui confirme que ce n’est pas eux les stars du film mais c’est tout le reste. Le film est donc "tout simplement" – entre parenthèses car c’est loin d’être aussi simple à faire – une évocation d’une génération composée d’espoirs différents voués à la déception. Gros coup de cœur de ce début de festival. À voir absolument!


Amore de Luca Guadagnino en deux mots: Passionnément italien.



Le moins que l’on puisse dire c’est que Luca Guadagnino sait faire honneur à l’Italie. La passion des personnages, la beauté des paysages, la complexité des liens familiaux, etc. tout est parfaitement orchestré. L’ensemble du casting est excellent. On jurerait qu’ils sont tous de la même famille! Mené par une captivante Tilda Swinton, le film d’une durée de 2 heures fait monter peu à peu la tension autour du personnage principal: cette mère de famille qui, on le voit très rapidement, est en fait isolée de cette même famille mis à part son lien privilégié avec l’un de ses fils, Edoardo et sa fille qu’elle va découvrir au cours du film. Le sujet de la femme au foyer qui se sent emprisonnée est assez classique mais la réalisation de Luca Guadagnino est très intérieure permettant ainsi au malaise de s’insinuer très lentement et vicieusement jusqu’à la libération. Un choix subtil et réussi.



J’ai appris que le film fait de plus appel à de multiples références mais étant encore un gros amateur dans le cinéma italien, j’ai découvert le film sous un regard neuf et j’ai été bluffé par tant de si belles théâtralités. La musique joue un rôle primordial dans le comique ou le drame de la situation. La scène de la filature est tout simplement extraordinaire au niveau du décor et des plans choisis, de la musique et de la photographie extrêmement saturée qui oppose les scènes précédentes plus sombres comme celle d’introduction par exemple. Du grand art italien comme on s’imagine que cela pourrait être: Beau, sensible et passionné à la fois. À voir sans hésitation lors de sa sortie nationale.

Sortie le 22 septembre 2010.


Les Amours imaginaires de Xavier Dolan en deux mots: Esthétiquement comique.



Je n’ai pas encore vu J’ai tué ma mère qui au moment de sa sortie me faisait très envie et ce deuxième film de Xavier Dolan ne fait qu’attiser ma curiosité. Ce film en particulier ne m’a pas vraiment embarqué mais je dois reconnaître l’honnêteté de la chose. Le film apporte ce qu’il prétend apporter mais pour moi ce mélange de comédie brute avec les interviews qui sont pour la plupart vraiment hilarants et de comédie plus cinématographique (effets de ralentis, reprises de thèmes musicaux, parodies vestimentaires et autres) m’a gêné dans l’ensemble. Chacun aurait probablement mieux marché sans l’autre. En effet, en alliant les deux, les passages d’extrême esthétique ennuie plus qu’autre chose car tout ce qu’on attend c’est de retrouver l’authenticité des interviews. Et sans les coupures des interviews, je serai peut-être plus facilement entré dans cet univers loufoque. Pour moi, avec les Amours imaginaires, Xavier Dolan s’est privé de deux magnifiques films en essayant d’en faire deux en un.


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En revanche, comme je l’ai dit précédemment, le film est loin d’être à éviter. Bien au contraire. Et qui sait peut-être que si moi-même je le revoyais, je l’adorerais parce que je suis loin d’être imperméable à ce genre de film loufoque qui se fout de paraître comme une œuvre prétentieuse. Il n’empêche que ce dernier film est, à première vue, d’un niveau nettement inférieur au deux films précédents de cette première journée au Festival Paris Cinéma. Mais il en faut bien pour tous les goûts et ce n’est que plus encourageant pour la suite :D.

Sortie le 29 Septembre 2010.

Soirée d’Ouverture Officielle du Festival Paris Cinéma 2010 – You Will Meet a Tall Dark Stranger

La soirée d’ouverture officielle du Festival Paris Cinéma en deux mots: Cinématographiquement démarré.



Ça y est! La première projection de cette 8ème édition du Festival Paris Cinéma a eu lieu hier soir avec l’avant-première du dernier film de Woody Allen: You Will Meet a Tall Dark Stranger déjà présent au festival de Cannes de cette année en sélection officielle, hors compétition. La soirée uniquement sur invitation a eu lieu au Gaumont Opéra Capucines avec pour introduire la soirée Charlotte rampling, Présidente du Festival, Bertrand Delanoë et…. Woody Allen!! Voir un de ses réalisateurs préférés devant soi est assez dingue. Surtout que Woody Allen n’est pas ce qu’on pourrait appeler un showman. Tout timide et gêné, il nous fait un petit discours en français sur sa faim et son envie qu’on apprécie le film mais qu’au pire c’est pas grave il en fera un autre.


(Je ne suis pas vraiment le plus high-tech des blogueurs, d’où ma non-présence sur twitter par exemple. Je dirai même que je régresse. Dernière manifestation de cette tendance: je prends mes photos avec un appareil argentique maintenant d’où un délai plus ou moins négligeable pour poster mes photos de l’événement! Si en plus elle sont réussies car on ne sait jamais avec la pellicule :D. Au passage, un petit peu de pub pour mon site de photos: http://k8kuchi.free.fr. Il ya des photos prises avec un appareil photo numérique et d’autres avec mon appareil argentique. Je vous défie de ne pas voir la différence!) En attendant, le développement des photos de la soirée d’ouverture, essayez d’imaginer des photos de Woody Allen tout timide dans une énorme salle bondée. Si votre imagination vous fait défaut, vous pouvez toujours faire un tour sur www.inthemoodforcinema.com.


Le Festival Paris Cinéma avait mis les petits plats dans les grands pour cette avant-première. Sur chacun des sièges se trouvait un sac en bandoulière eco-friendly, deux pains aux saveurs différentes avec du pain aux olives pour certains et du pain au fromage pour d’autres et une bouteille d’eau sous chaque accoudoir! Ça peut paraître anodin, mais ce genre d’attention fait plaisir surtout quand il fait aussi chaud. Pour ma part, le fait d’être dans le Jury étudiant à déjà porté ses fruits avec une rangée réservée en plein milieu de la salle pour une projection optimale, ni trop près ni trop loin. Le festival n’aurait pas pu s’ouvrir sur un meilleur choix de film! Woody Allen représente pour moi ce type de cinéma à la limite de l’intellectuel mais qui reste pour un large public car il réussit à insérer de l’humour ou du drame qui parle à un tout à chacun. J’ai d’ailleurs pour ma candidature au Jury étudiant répondu à la question carte blanche en proposant une rétrospective sur Woody et les femmes!




You Will Meet a Tall Dark Stranger de Woody Allen en deux mots: Inégalement plaisant.



L’histoire: Helena et Alfie se quittent au bout de quarante ans de mariage. La femme trouve du réconfort chez Christal, une voyante tandis que l’homme se trouve une nouvelle femme en la personne de Charmaine. Leur fille, quant à elle, subit un mariage avec un écrivain au succès d’un livre. Entre amour et séparation, les personnages vont se trouver ou retrouver des passions, des ambitions et des angoisses.


Naomi Watts Naomi Watts et Josh Brolin


Ce Woody Allen est un film assez étrange qui mêle un peu de chacun de ses films précédents. On y retrouve l’intense passion pour l’opéra de Match Point, la guitare hypnotique de Vicky, Cristina, Barcelona, le questionnement humoristique sur la fatalité de Whatever works et la spiritualité farceuse de Scoop. Ce gros mix rend le film assez inégal. Certains passages sont merveilleusement bien réussis et d’autres beaucoup moins. Mais dans l’ensemble, on sait qu’on est bien tombé. Quoiqu’il arrive la façon dont Woody Allen introduit puis utilise ses personnages reste hors du commun. Cette intelligence qu’il a de nous faire cerner très rapidement les personnages notamment avec la voix off rendent les scènes plus ou moins dramatiques encore plus prenantes car on comprend d’où vient chaque reproche.


Woody Allen et Naomi Watts Woody
Allen, Anthony Hopkins et Naomi Watts


Par contre, le casting est pour moi un des plus faibles
de sa filmographie. Noami Watts, film après film, ne réussit décidément
toujours pas à me convaincre. Anthony Hopkins est drôle mais fait pale
figure devant une hilarante Lucy Punch. Freida Pinto (Slumdog
Millionaire) est toujours aussi belle mais on ne croit pas vraiment à
son alchimie avec Josh Brolin… Le seul personnage aussi charismatique
que ceux dont à l’habitude Woody Allen est celui de Helena Shepridge
interprété par Gemma Jones. You Will Meet a Tall Dark Stranger n’est donc pas un des meilleurs de Woody Allen avec des faiblesses qu’on a pas l’habitude de voir chez lui. C’est une mosaïque de ses œuvres qui rend un portrait assez maladroit mais plaisant dans son ensemble.

Shrek 4, il était une fin! : Humoristiquement achevé

Shrek 4, il était une fin de Mike Mitchell en deux mots: Humoristiquement achevé.

DreamWorks Animation

L’histoire: Domestiqué, assagi, Shrek a perdu jusqu’à l’envie de rugir et regrette le bon vieux temps où il semait la terreur dans le royaume. Aujourd’hui, tel une idole déchue, il se contente de signer des autographes à tour de bras. Trop triste… C’est alors que l’habile et sournois Tracassin lui propose un contrat. Shrek se retrouve soudain transporté dans un monde parallèle totalement déjanté où les ogres sont pourchassés, où Tracassin est roi, où Fiona et son bien-aimé ne se jamais rencontrés… Shrek va-t-il réussir à déjouer le sortilège, à repasser de l’autre côté du miroir, à sauver ses amis, à retrouver son monde et reconquérir l’amour de sa vie ?

Paramount Pictures France Paramount Pictures France

Le quatrième et dernier opus des aventures de Shrek aurait pu comme beaucoup de suites manquer d’originalité mais ce dernier réussit à renouveler la saga en surfant sur le geekisme ambiant. En effet, quoi de plus dans le vent que de changer de dimension temporelle. Il suffit de se rappeler des dernières apparitions cinématographiques de Spock et James Tiberius Kirk pour s’en rendre compte. Ce petit twist est le parfait moyen pour faire du neuf avec du vieux comme on dit. Pour dire vrai, je ne me souviens vraiment que du premier Shrek qui enchaînait habilement toutes les parodies de films. Des deux films suivants, je ne me rappelle que du chat botté et des enfants de l’âne et de la dragonne. Autant dire pas grand chose. Surtout que je ne suis même pas sûr d’avoir vu le troisième. Heureusement que le film nous rappelle les événements des films précédents. Si vous avez loupé les trois précédents, que cela ne vous empêche pas d’aller voir Shrek 4!

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Shrek 4, il était une fin est un excellent film qui finit merveilleusement bien la saga. Pas d’essouflement à l’horizon. Le film parodie moins de films que dans mes souvenirs mais c’est tout simplement la preuve que Shrek a réussi à imposer sa propre pâte et qu’il peut tenir debout sans faire appel à d’autres films, sans les roulettes qui supportent le vélo. Shrek est devenu grand! La seule référence à un film que j’ai remarqué, mais je tiens à prévenir que j’en ai surement raté pleins en fait, c’est le mythique air de banjo du film Delivrance de John Boorman et je ne résiste pas au plaisir de vous mettre la vidéo de l’extrait du film dont je parle:

Shrek est donc devenu grand et se paie même le luxe d’évoquer un sujet plutôt adulte qui est la routine dans un couple marié avec enfants. La morale du film est donc plutôt consensuelle: savoir apprécier ce qu’on a et faire mentir le proverbe qui dit que l’herbe est toujours plus verte dans le pré du voisin. Mais on n’en attend ni plus ni moins d’un film d’animation pour enfants. Objectif largement atteint donc pour Shrek 4 avec pour seule touche de nostalgie quelques photos des 3 films précédents dans le générique de fin qui rappelle les "bons souvenirs". Parfaite conclusion pour une saga plutôt sympathique ma foi. Espérons que Dreamworks saura se réfreiner de produire une suite! J’ai vraiment peur des résurrections à la Jason Bourne. J’en reviens toujours pas qu’ils vont réaliser un Jason Bourne 4! Mais…. pourquoi!!?? :p

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Concernant la nouvelle salle IMAX du Pathé Quay d’Ivry qui était l’autre événement de la soirée, j’ai été bluffé par l’expérience! J’ai donc assisté mardi soir à la toute première projection dans cette salle. Avec pour anecdote, un minuscule raté lors de la projection de la bande-annonce de Batman – The Dark Knight en IMAX qui s’est faite sans son dans un premier temps. Mais sinon, tout s’est superbement bien passé. La salle IMAX qu’est-ce que c’est? Eh bien, c’est un écran absolument gigantesque, un son totalement immersif et une image d’une qualité surprenamment supérieure pour un écran d’une telle taille. Évidemment, ils avaient fait montés la sauce avant la projection avec quelques spots vantant les mérites de la technologie IMAX. Mais je n’ai vraiment pas été déçu :). L’utilité de la 3D en revanche pour ce film en particulier ne m’a pas vraiment sauté aux yeux. J’ai encore des flashbacks de l’expérience Avatar dans la tête et pour l’instant, elle reste l’expérience 3D la plus impressionnante. Mais de toute façon, cette salle va surement attirer nombre de cinéphiles avides d’une véritable expérience cinématographique d’où les ressorties de certains films comme Batman -The Dark Knight dans cette même salle en IMAX. Moi, en tout cas, je ne vais pas me faire prier pour y aller… 🙂